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Intoxication par les anémones de mer en France métropolitaine : étude rétrospective d’après les données des centres antipoison entre 1999 et 2017 - 21/08/18

Doi : 10.1016/j.toxac.2018.07.091 
E. Loeuillet 1, , F. Giraud 1, M. Deguigne 2, I. Blanc-Brisset 1, C. Bragança 1, M. Labadie 1
1 Centre antipoison de Nouvelle Aquitaine, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 
2 Centre antipoison Grand Ouest, CHU d’Angers, Angers, France 

Auteur correspondant.

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Riassunto

Objectif

Les cnidaires sont des animaux responsables d’envenimation ; ils disposent de milliers de cellules spécialisées (cnidocytes) sur leurs tentacules capables d’injecter un venin. Ils comprennent de nombreuses espèces parmi lesquelles sont retrouvés entre autres les hydres, les méduses, les physalies, les coraux, et les anémones. Les envenimations par cnidaires sont fréquentes en France métropolitaine et l’incidence réelle mal connue mais celles concernant les anémones sont assez peu étudiées [1]. L’objectif est de décrire les cas d’intoxication aux anémones de mer à partir des données des centres antipoison sur l’ensemble du territoire français métropolitain.

Méthode

Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique des cas d’exposition aux anémones de mer recueillis dans les centres antipoison entre le 1er janvier 1999 et le 24 juillet 2017. Les agents sélectionnés étaient : anémone (animal) et anémone de mer.

Résultats

Centre quatre-vingt-huit ont été recueillis. Les cas étaient observés principalement dans le sud de la France (53 cas (28 %) en région PACA) et en Bretagne (58 cas (31 %)). Mais un cas breton collectif concernait une contamination d’une réserve d’eau de mer par de nombreux spécimen de petite taille ayant été à l’origine d’une envenimation de 37 patients. Si on exclut ce cas collectif, cela représentait une moyenne de 8 cas annuels (min 2 – max 15). Le sexe ratio (M/F) était de 1,5. L’âge était connu dans 140 cas (74 %) avec un âge moyen de 16 ans (min 1 an, max 77 ans). Les symptômes constamment rapportés étaient principalement des signes cutanés (œdème local, brulure cutanée/nécrose, éruption, irritation/érythème, urticaire, prurit, douleur cutanée), digestifs (vomissements), musculaires (myalgies), plus rarement des malaises, évoquant des signes systémiques ; des signes oculaires en rapport avec des expositions oculaires accidentelles étaient également rapportés. La gravité était renseignée dans 95 cas (51 %) ; elle était nulle dans 6 cas (6 %), faible dans 68 (72 %) et moyenne dans 21 (22 %). On ne déplore aucun cas de gravité forte ni aucun décès. Lorsque l’évolution était connue (34 cas soit 21 %), 33 patients (97 %) ont guéri sans séquelle, et 1 (3 %) patient a eu des séquelles dermatologiques (cicatrice pigmentée). Excepté le cas collectif, les anémones en cause, étaient très rarement identifiées, les intoxications survenant sur la plage ou dans l’eau. Cependant quelques cas concernaient des accidents d’aquarium pour lesquels l’espèce était connue.

Conclusion

Les intoxications par anémone de mer ne sont pas exceptionnelles, surtout dans le sud de la France et sont responsables de signes principalement locaux cutanés ; quelques signes systémiques sont cependant observés, et il serait intéressant de comparer l’existence de ces signes avec la surface envenimée ce qui n’a pas été possible à la lecture des dossiers. Le nombre de cas observés dans les centres antipoison est stable au cours des 18 années de l’étude, contrairement aux envenimations par d’autres cnidaires, pour lesquelles l’impact des changements climatiques a été suspecté.

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Vol 30 - N° 3

P. 163-164 - Settembre 2018 Ritorno al numero
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  • Prise en charge des envenimations par Bothrops lanceolatus en Martinique
  • D. Resiere, J. Florentin, R. Névière, B. Mégarbane, H. Mehdaoui
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  • S. Achour, I. Iken, H. Hoummani, M. Harandou, M. Hida

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