Abbonarsi

Plantes et atteintes dermatologiques - 21/08/18

Doi : 10.1016/j.toxac.2018.07.097 
S. Nail-Billaud
 Centre antipoison et toxicovigilance Grand Ouest, CHU d’Angers, Angers, France 

Riassunto

Objectif

Il ne se passe pas une semaine sans voir apparaître une nouvelle façon de s’alimenter, de se soigner, de jardiner, de consommer qui ne soit plus naturelle que la précédente. C’est l’exposition cutanée qui va nous intéresser ici puisque le contact cutané avec des végétaux peut se retrouver dans de très nombreuses situations et les réactions provoquées et lésions observées peuvent avoir divers mécanismes. Les sujets les plus souvent exposés sont dans un premier temps les professionnels au contact des végétaux (horticulteurs, forestiers, jardiniers…) mais on note aussi qu’un très nombreux public peut s’exposer lors des activités de loisirs, sport, bricolage, jardinage, promenades… Si certaines plantes peuvent être toxiques pour la peau par contact direct comme les euphorbes à cause de leur latex irritant, un autre mécanisme bien connu et qui va faire l’objet de cette présentation est l’exposition concomitante à certaines plantes et au soleil générant ainsi des réactions de phototoxicité donnant lieu à une catégorie de lésions appelées phytophotodermatoses. La pigmentation, résultat de l’action de certaines plantes combinées aux rayons du soleil, est connue et décrite depuis des temps anciens. Dès 2000 avant J-C, le jus d’Ammi majus en Egypte ou le psoralier en Inde suivi d’une exposition au soleil était utilisé dans le traitement du vitiligo. Freund, en 1916, rapporte la survenue d’une atteinte pigmentaire cutanée après l’application sur la peau d’une eau de Cologne contenant de l’huile de bergamote. Il détaille la lésion en forme de pendentif mais ne reconnaît pas l’implication du soleil dans son origine. Une autre forme de dermatite caractérisée par une éruption, des vésicules et des bulles suivies d’une pigmentation résiduelle est décrite en 1932 par Oppenheim qui met alors en avant l’action conjointe de la plante et des rayons solaires. Enfin, c’est en 1942 que fut introduit, par Klaber, le terme de phytophotodermatose.

Méthode et résultats

Nous présenterons ici un bilan des cas de phytophotodermatoses au centre anti poison d’Angers sur l’analyse des appels depuis 10 ans et en se concentrant sur 4 grandes familles principalement impliquées dans ces réactions c’est-à-dire : les Apiacées, les Fabacées, les Moracées et les Rutacées.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mappa


© 2018  Pubblicato da Elsevier Masson SAS.
Aggiungere alla mia biblioteca Togliere dalla mia biblioteca Stampare
Esportazione

    Citazioni Export

  • File

  • Contenuto

Vol 30 - N° 3

P. 166 - Settembre 2018 Ritorno al numero
Articolo precedente Articolo precedente
  • Conseils pour une botanique gourmande et sans risque
  • F. Couplan
| Articolo seguente Articolo seguente
  • Phytolistes, mycoliste : les listes d’experts en appui des toxicologues
  • A. Villa

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.

Già abbonato a @@106933@@ rivista ?

Il mio account


Dichiarazione CNIL

EM-CONSULTE.COM è registrato presso la CNIL, dichiarazione n. 1286925.

Ai sensi della legge n. 78-17 del 6 gennaio 1978 sull'informatica, sui file e sulle libertà, Lei puo' esercitare i diritti di opposizione (art.26 della legge), di accesso (art.34 a 38 Legge), e di rettifica (art.36 della legge) per i dati che La riguardano. Lei puo' cosi chiedere che siano rettificati, compeltati, chiariti, aggiornati o cancellati i suoi dati personali inesati, incompleti, equivoci, obsoleti o la cui raccolta o di uso o di conservazione sono vietati.
Le informazioni relative ai visitatori del nostro sito, compresa la loro identità, sono confidenziali.
Il responsabile del sito si impegna sull'onore a rispettare le condizioni legali di confidenzialità applicabili in Francia e a non divulgare tali informazioni a terzi.


Tutto il contenuto di questo sito: Copyright © 2024 Elsevier, i suoi licenziatari e contributori. Tutti i diritti sono riservati. Inclusi diritti per estrazione di testo e di dati, addestramento dell’intelligenza artificiale, e tecnologie simili. Per tutto il contenuto ‘open access’ sono applicati i termini della licenza Creative Commons.