Risque de syndrome de Gougerot-Sjögren chez les personnes âgées souffrant de goutte : étude basée sur le système de sécurité sociale Medicare - 09/02/20
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Riassunto |
Points essentiels |
• | La goutte a été associée de manière indépendante à un risque de nouveau diagnostic de SGS 1,7 fois plus important chez les adultes de 65 ans et plus. |
• | Les analyses des sous-groupes selon l’âge, la race et le sexe n’ont pas fait apparaître de différence significative dans l’association de la goutte avec le SGS. |
• | Parmi les adultes de 65 ans et plus, la probabilité de nouveau diagnostic de SGS est cinq fois plus importante chez les femmes que chez les hommes. |
• | Par comparaison avec les personnes âgées sans comorbidité, les patients présentant au moins deux comorbidités avaient un risque 1,7 fois plus important de se voir diagnostiquer un SGS. |
Résumé |
Objectifs |
En l’absence d’études existantes, notre objectif était d’évaluer si la goutte est associée à une augmentation ou une réduction du risque de syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) chez les adultes de 65 ans et plus.
Méthodes |
Nous avons utilisé les demandes de remboursement d’un échantillon de 5 % de bénéficiaires de Medicare entre 2006 et 2012. L’association de la goutte avec un SGS incident a été évaluée à l’aide d’un modèle de régression multivarié de Cox ajusté selon l’âge, le sexe, la race, l’indice de comorbidité de Charlson-Romano et la prise de traitements pour des maladies cardiovasculaires (statines, bêtabloquants, diurétiques, inhibiteurs de l’ECA) et pour la goutte (allopurinol, fébuxostat). Les Hazard Ratios (HR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été calculés.
Résultats |
3186 nouveaux cas de SGS ont été observés dans la population de l’étude, avec des taux d’incidence bruts de 30/100 000 personnes-année chez les patients non goutteux et de 49/100 000 personnes-année chez les patients goutteux. Les analyses ajustées multivariées ont révélé une association indépendante de la goutte avec un Hazard Ratio du SGS plus élevé, de 1,73 (IC 95 % 1,45–2,06). Les analyses de sensibilité effectuées en remplaçant le score continu de comorbidité de Charlson-Romano par un score catégorisé (modèle 2) ou par les comorbidités individuelles combinées avec trois maladies cardiovasculaires courantes (hypertension, hyperlipidémie et coronaropathie ; modèle 3) ont confirmé la principale conclusion de l’étude et montré une atténuation minimale du Hazard Ratio de 1,70 (IC 95 % 1,43–2,02) et 1,48 (IC 95 % 1,25–1,77) respectivement. Un âge plus jeune, le sexe féminin, la race blanche et un score de comorbidité élevé ont été associés à un risque de SGS plus important.
Conclusions |
La goutte a été associée à un risque plus de 1,7 fois plus important de SGS incident chez les adultes de 65 ans et plus. Ce résultat doit être confirmé et des études complémentaires sont nécessaires pour élucider les mécanismes de cette association.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Syndrome de Gougerot-Sjögren, Goutte, Medicare, Personnes âgées, Facteur de risque
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
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