Prise en charge des néoplasies intraépithéliales malpighiennes et glandulaires du col utérin - 05/06/20
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Résumé |
Les lésions intraépithéliales du col utérin sont liées à des infections à papillomavirus humain (human papillomavirus [HPV]), et sont dépistées actuellement en France par le frottis cervico-utérin (en attendant la mise en place du dépistage organisé virologique). On distingue les lésions malpighiennes de bas grade qui ne sont pas considérées comme des lésions prémalignes, mais où les HPV à haut risque sont prédominants, justifiant d'un suivi, des lésions de haut grade malpighiennes, qui sont à risque de cancérisation, et relèvent d'un traitement et d'une surveillance. Les recommandations françaises précisent les indications thérapeutiques qui privilégient en cas de lésion de bas grade une surveillance et en cas de lésion de haut grade un traitement (soit destruction pour les lésions les moins sévères, peu étendues et clairement identifiées, soit plus volontiers exérèse sous contrôle colposcopique [afin de ménager au mieux le col] permettant une analyse exhaustive de ces lésions). Le pivot de la surveillance de ces lésions est, aujourd'hui, le test HPV qui est en règle initialement réalisé six mois après le traitement, et est ensuite proposé à long terme. À part, les lésions d'adénocarcinome in situ, plus rares, de dépistage et diagnostic plus difficiles, dont le traitement est l'hystérectomie, avec comme option chez les patientes ayant un projet de grossesse des traitements d'exérèse sous la condition de retirer la totalité des lésions et d'accepter le principe d'une surveillance prolongée.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Néoplasies intraépithéliales, Papillomavirus humain, Colposcopie, Conisation, Laser, Vaccination
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