Prévalence échographique des synovites et ténosynovites de la main et du pied dans la sclérodermie systémique et corrélation avec les caractéristiques de la maladie dont le handicap de la main - 08/10/20
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Riassunto |
Points essentiels |
• | L’échographie est plus sensible que l’examen clinique pour détecter les synovites et les ténosynovites dans la sclérodermie systémique. |
• | L’atteinte échographique du pied est moins fréquente que celle de la main mais affecte un quart des patients, elle est localisée le plus souvent aux métatarsophalangiennes. |
• | Les synovites échographiques sont associées avec la forme cutanée diffuse et au handicap de la main. |
• | C’est la première et plus grande étude échographique évaluant spécifiquement les synovites et ténosynovites échographiques dans la sclérodermie systémique classifiée selon les critères ACR/EULAR 2013. |
Résumé |
Introduction |
Dans la sclérodermie systémique, peu d’études ont montré que l’échographie de la main et du poignet est plus sensible que l’examen clinique pour la détection des synovites et ténosynovites. Encore, moins d’études ont évalué l’atteinte échographique du pied et la cheville en échographie. Nos objectifs étaient de décrire la prévalence échographique des synovites et des ténosynovites des mains et des pieds chez des patients atteints de sclérodermie systémique selon les critères ACR/EULAR 2013 et analyser leurs corrélations avec les caractéristiques de la maladie et le handicap de la main.
Méthodes |
Des patients consécutifs atteints de sclérodermie systémique selon les critères ACR/EULAR. 2013 étaient inclus dans une étude transversale monocentrique. Ils bénéficiaient d’un examen clinique standardisé et d’une échographie musculosquelettique des mains et des pieds. Des données cliniques, biologiques et d’imagerie étaient collectées.
Résultats |
Au total, 55 patients ont été inclus. L’échographie était plus sensible que l’examen clinique pour détecter au moins une synovite (respectivement 52 % contre 25 %, p=0,025) et au moins une ténosynovite (respectivement 16 % contre 4 %, p=0,009). 18 % des patients présentaient une ténosynovite de cheville et 29 % une synovite de cheville ou du pied, principalement localisée aux articulations métatarsophalangiennes (25,5 %). Avoir au moins une synovite des mains en échographie était associée à un indice fonctionnel de la main de Cochin plus élevé (moyenne 25±3 contre 12±2, p=0,003) et à la forme cutanée diffuse (p=0,038).
Conclusion |
Notre étude montre que l’échographie est supérieure à l’examen clinique pour détecter les synovites et les ténosynovites dans la sclérodermie systémique. L’atteinte du pied est moins fréquente que celle des mains, elle est présente dans un quart des cas, principalement localisée aux métatarsophalangiennes. Enfin avoir une synovite de la main est associée aux formes cutanées diffuses et à un handicap de la main plus élevé.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Synovite, Ténosynovite, Échographie, Sclérodermie systémique, Handicap
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 87 - N° 5
P. 380-385 - Ottobre 2020 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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