Cancer du rectum - 01/01/00
Institut Gustave Roussy, 39, rue Camille-Desmoulins, 94805 Villejuif cedex France
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Riassunto |
Le cancer colorectal est actuellement le cancer le plus fréquent en France (33 000 cas par an). Son traitement est essentiellement chirurgical et a évolué au cours de ces dernières années. Une meilleure connaissance de l'histoire naturelle de ce cancer, une évaluation plus précise du stade de la maladie (échographie endorectale), une meilleure connaissance anatomique (mésorectum, innervation pelvienne), les progrès techniques (pinces automatiques, confection de réservoirs coliques), ont modifié l'acte chirurgical. Les interventions mutilantes ont laissé place aux interventions conservatrices, les séquelles fonctionnelles ont diminué et les séquelles sexuelles chez l'homme peuvent être évitées.
Son pronostic s'est amélioré au cours des dernières années (54 % de survie à 5 ans). Ceci est dû essentiellement à une diminution de la mortalité opératoire et à une augmentation de l'opérabilité. Mais trop de patients sont vus à un stade évolué. Les progrès devraient venir des associations thérapeutiques. La radiothérapie, en diminuant par deux le risque de récidives locorégionales, doit faire partie de l'arsenal thérapeutique. La place de la chimiothérapie n'est pas encore parfaitement définie.
Le traitement du cancer du rectum doit être pluridisciplinaire, mais l'expérience du chirurgien est un facteur pronostique essentiel.
Parole chiave : cancer du rectum, chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, facteurs pronostiques, surveillance, récidives locorégionales
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