Les anomalies cranio-encéphaliques représentent 25 % de l’ensemble des malformations fœtales. Si certains diagnostics sont faciles (telle que l’anencéphalie), il en existe de nombreux autres où, malgré un signe d’appel aisément retrouvé (exemple d’une ventriculomégalie à 15 mm), il est difficile, voire impossible de donner un diagnostic étiologique précis et ainsi de porter un pronostic neurologique.

Certaines pathologies cérébrales peuvent échapper à l’échographie du deuxième trimestre de grossesse et ne seront reconnues qu’au troisième trimestre. Il s’agit des anomalies acquises tardivement (accidents hypoxo-ischémiques, tumeurs…) et de certaines agénésies partielles du corps calleux.

En fin de chapitre, le Tableau 8-1. donne les signes principaux de certains syndromes cités dans ce chapitre. On trouvera au chapitre 10 un bref rappel sur l’embryologie du tube neural (voir également en fin de chapitre, en particulier Réf. 12).

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