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Indications respectives du scanner et de l'imagerie par résonance magnétique en pathologie encéphalique - 01/01/98

[17-035-A-20]
Damien Galanaud : Interne des Hôpitaux de Paris
Service de neuroradiologie, bâtiment Babinski, hôpital de la Salpêtrière, 47, boulevard de l'Hôpital, 75651  Paris , cedex 13,  France.
Didier Dormont : Praticien hospitalier
Isabelle Berry : Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier
centre hospitalier universitaire Rangueil, 1, avenue du Professeur Jean-Poulhes, 31054  Toulouse ,  France.
Mokrane Sahel : Attaché
Fatima Guedarri : Attachée
Claude Marsault : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Articolo archiviato , inizialmente pubblicato nel trattato EMC : Neurologie

Riassunto

L'apparition de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) dans le début des années 1980 a eu un impact considérable sur la prise en charge des patients ayant des maladies neurologiques. L'IRM peut être considérée, à l'heure actuelle, comme la meilleure technique d'imagerie pour l'exploration de toutes les pathologies de l'encéphale. Le scanner reste une technique intéressante pour l'exploration en urgence des patients ayant un accident vasculaire cérébral et/ou pour l'exploration des patients incapables de coopérer. En pathologie tumorale, l'IRM est plus sensible que le scanner et elle permet d'obtenir des informations importantes sur l'extension des lésions. L'IRM a également un rôle majeur pour l'exploration des patients ayant une maladie de la substance blanche, et elle est de plus en plus utilisée pour évaluer l'efficacité thérapeutique au cours de protocoles randomisés. L'IRM a également modifié de façon très importante la prise en charge des patients ayant une épilepsie pharmacorésistante. En pathologie vasculaire cérébrale, bien que n'étant pas l'examen effectué de première intention, l'IRM permet d'obtenir des informations très importantes dans de nombreux cas et peut en outre être couplée à la réalisation d'une angioIRM (ARM). L'IRM a également de très nombreuses applications dans d'autres types de pathologies neurologiques, en particulier en pathologie infectieuse et dégénérative.

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