La maladie pilonidale est une affection fréquente, survenant essentiellement chez l'adolescent et l'adulte jeune. Elle correspond à une cavité pseudokystique contenant des poils, siégeant le plus souvent dans la région sacrococcygienne et source d'infection aiguë ou chronique, occasionnant des douleurs et une altération de la qualité de vie avec un retentissement socioprofessionnel. Son traitement, exclusivement chirurgical, est controversé compte tenu du délai de cicatrisation de certaines techniques et du risque d'échec ou de récidive ultérieure. En période d'abcédation, une simple mise à plat première est le plus souvent de mise. À la phase de suppuration chronique, on peut envisager soit une méthode conservatrice peu invasive (mais avec des récidives fréquentes), soit une exérèse radicale de la totalité des lésions suivie selon les cas d'une cicatrisation dirigée, d'une fermeture cutanée primaire ou d'un geste de chirurgie plastique.