Traitement des kystes, tumeurs et pseudotumeurs bénignes des maxillaires - 01/01/05
Résumé |
Très dissemblables sur les plans étiopathogénique, diagnostique et évolutif, les kystes, tumeurs et pseudotumeurs bénignes des maxillaires présentent pourtant des points communs, dont celui de requérir un traitement chirurgical dès lors qu'ils se caractérisent par une surinfection ou encore une nette augmentation de volume à l'origine de répercussions fonctionnelles, de comblement des cavités naturelles, de disgrâces morphologiques et de risque fracturaire. Un prélèvement biopsique de première intention est le plus souvent un geste inutile et déplacé en raison des risques de dissémination tumorale et des réactions inflammatoires délétères pour l'exérèse ultérieure et le diagnostic anatomopathologique ; il peut être de plus source d'erreur, puisqu'une bonne étude anatomopathologique requiert un examen macroscopique, microscopique, voire ultrastructural de la totalité de la pièce d'exérèse. La découverte et l'identification de la lésion impliquent une authentique réflexion diagnostique basée sur des arguments cliniques et iconographiques : l'âge du malade, l'évolutivité du processus, l'étude radiographique qui précise le siège, les rapports de la lésion avec les structures avoisinantes (dents, sinus maxillaire ou nerf alvéolaire inférieur), le caractère uni- ou plurifocal de la lésion, et surtout son extension au sein de l'os dont les corticales (ces dernières, précisées par des incidences adaptées, peuvent demeurer épaisses ou au contraire être progressivement laminées, puis effacées). Cette réflexion diagnostique permet le plus souvent d'opter pour une solution thérapeutique conservatrice dans l'attente des certitudes anatomopathologiques. À l'extrême, une lésion volumineuse peut ne rester contenue que par un manchon conjonctivopériosté, relativement résistant. À cet égard, il serait déraisonnable pour le chirurgien de ne s'appuyer que sur le seul argument d'une solution de continuité corticale ou d'une extension tumorale pour poser l'indication d'une chirurgie interruptrice délabrante. Chacune des deux méthodes d'exérèse, conservatrice ou radicale, possède ses indications propres et évidentes. En revanche, tout l'intérêt de l'exposé des indications thérapeutiques réside dans la revue des situations cliniques où les deux méthodes sont confrontées sous l'unique arbitrage de l'expérience du praticien.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Kystes, Tumeurs bénignes, Maxillaires
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