Méningites lymphocytaires aiguës - 01/02/07
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Les méningites lymphocytaires aiguës sont le plus souvent d'étiologie virale. Parmi ces virus, les entérovirus prédominent. Leur caractère saisonnier, l'âge des enfants atteints, l'existence d'un syndrome méningé fébrile sans signe de localisation neurologique et un état général conservé permettent d'en évoquer le diagnostic. L'absence d'anomalie biochimique, la stérilité du liquide céphalorachidien, la négativité du bilan inflammatoire sanguin confirment le diagnostic. Leur évolution est bénigne. Des recherches virales spécifiques par polymerase chain reaction permettent l'identification de l'agent infectieux en cause mais n'ont d'intérêt qu'en cas de doute diagnostique ou dans le cadre d'enquêtes épidémiologiques. Alors que certaines étiologies virales tendent à disparaître grâce à la systématisation des vaccinations (oreillons, rougeole), d'autres sont identifiées, en rapport avec de nouveaux agents infectieux, tel le West Nile Virus. La plupart de ces virus peuvent être à l'origine d'une atteinte encéphalitique plus ou moins marquée et l'existence d'anomalies neurologiques cliniques doit systématiquement amener au diagnostic de méningoencéphalite et à une prise en charge adaptée. Dans certains cas, une méningite lymphocytaire peut être associée à une infection bactérienne, parasitaire, mycotique ou systémique. Il existe alors en général des signes cliniques associés, neurologiques ou généraux, permettant d'orienter le diagnostic et les recherches étiologiques dans ce sens.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Méningite virale, Méningite à liquide clair, Méningite aseptique, Entérovirus
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