La fréquence des voyages en zones tropicales et l'extension des résistances de Plasmodium falciparum aux antipaludiques font que le paludisme est une pathologie fréquente, à laquelle le biologiste peut être régulièrement confronté. La majorité des accès palustres observés en France sont dus à Plasmodium falciparum. L'espèce, potentiellement mortelle, est souvent résistante aux médicaments. Tout retard thérapeutique augmente les risques de complications mortelles. Le rôle du biologiste est capital, car le diagnostic repose essentiellement sur l'examen du sang dont le résultat doit être rendu en urgence. Le frottis mince coloré au Giemsa ou au Diff-Quick^® reste le test de référence. Des techniques de détection d'antigènes palustres, faciles à mettre en oeuvre, permettent de confirmer le diagnostic obtenu avec le frottis, mais restent des techniques d'appoint.

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