Hyperéosinophilie : étiologies et démarche diagnostique pratique - 23/01/12
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Les polynucléaires éosinophiles sont classiquement retrouvés au cours d'affections parasitaires ou allergiques. Longtemps négligés, ils ont acquis au cours des dernières années un statut unanimement reconnu d'acteur de la réponse immunitaire. Les hyperéosinophilies (HE) sont souvent considérées, à tort, comme un signe biologique mineur. Cependant, une HE peut être un signe révélateur et un guide précieux pour l'enquête diagnostique, lorsque les symptômes associés sont pauvres ou peu évocateurs. De nombreuses étiologies peuvent être en cause mais les hypothèses parasitaires, tumorales et médicamenteuses doivent être évoquées en priorité. La démarche diagnostique est orientée par les principales manifestations cliniques. Lorsque l'enquête demeure infructueuse, l'hypothèse d'un syndrome hyperéosinophilique doit être évoquée. Conjointement, un bilan du retentissement viscéral, notamment cardiaque, est systématique en cas de chronicité de l'HE, et ce quel que soit le diagnostic retenu. Concernant l'attitude thérapeutique, tous les médicaments imputables sont arrêtés et, dans un second temps (ou d'emblée en l'absence de modification thérapeutique récente), un traitement d'épreuve antiparasitaire est souvent proposé.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Hyperéosinophilie, Syndrome hyperéosinophilique, Atteinte cardiaque
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