Le diagnostic virologique est utile, voire indispensable, dans un certain nombre de situations cliniques, notamment dans les cas de sévérité potentielle de l'infection virale pour le patient lui-même ou la collectivité, ou pour améliorer la qualité de la prise en charge thérapeutique en général. Ces 15 dernières années ont été marquées par un développement considérable des techniques moléculaires, permettant d'augmenter le panel des marqueurs virologiques disponibles et d'améliorer le diagnostic précoce et le suivi des infections virales aiguës ou chroniques, bénéficiant d'un traitement antiviral spécifique ou non. Ces techniques moléculaires sont de plus en plus réalisées sur des plateformes automatisées et mutualisées avec les autres secteurs de la biologie médicale. Les techniques de diagnostic virologique dites « conventionnelles », isolement en culture cellulaire, détection d'antigènes viraux et techniques sérologiques, sont toujours utilisées de façon combinée avec ces techniques moléculaires afin de répondre aux différents besoins de façon appropriée et dans un délai de plus en plus court. Deux éléments majeurs permettent un diagnostic virologique (et biologique en général) de qualité : une réalisation correcte du prélèvement (nature, délai en fonction du début des signes, identification, conditionnement, transport au laboratoire), et une prescription renseignée (motif et contexte de la demande, chronologie des évènements).