La prise en charge précoce de l'infarctus, l'évolution des thérapeutiques médicamenteuses et le perfectionnement des techniques de revascularisation ont contribué à la baisse de la morbimortalité des coronariens. Les patients coronariens n'en restent pas moins exposés au risque de récidive d'événement aigu, à la persistance de symptômes angineux et aux conséquences de l'extension de la maladie artérielle, d'où l'importance du traitement de prévention secondaire, dont l'efficacité est solidement établie. Dans cette revue, nous exposerons pour le praticien les principes et les modalités du traitement de prévention secondaire, en nous fondant sur la médecine factuelle, et en particulier sur les recommandations de la Société européenne de cardiologie.