Le bilan radiologique des traumatismes du massif dento-maxillofacial nécessite la connaissance des bases architecturales du massif facial et de la biomécanique fracturaire. Il repose sur plusieurs techniques associant en fonction du contexte clinique (polytraumatisé, traumatisme facial isolé, lésion focale ou contrôle postopératoire) les clichés standards, le scanner et l'imagerie par résonance magnétique. Le Cone Beam CT se pose aujourd'hui comme une alternative diagnostique préférentielle des clichés standards parfois et surtout du scanner par sa définition osseuse optimale, son irradiation limitée et sa moindre sensibilité aux artefacts d'origine métallique (matériel de contention, traitements dentaires) ; en revanche, sa médiocre sensibilité en contraste l'exclut dès que l'atteinte traumatique dépasse le cadre maxillofacial, qu'une analyse tissulaire est nécessaire ou une injection de contraste, c'est-à-dire dans les polytraumatismes mais aussi dans les études du cadre orbitaire dès que l'analyse précise de son contenu est rendue cliniquement nécessaire.