Although the nature of gestational diabetes mellitus (GDM) remains unclear, the condition is thought to be related primarily to insulin resistance, overweight and obesity. Most studies include women with a history of GDM and later carbohydrate metabolism abnormalities, while reports of women with previous GDM and subsequent normoglycaemia are scarce. The aim of this study was to assess insulin resistance and β-cell function in normoglycaemic women with a history of GDM.

The study group included 199 women, aged 38.4±6.6 years, diagnosed with GDM within the last 5–12 years [GDM(+)] and a control group of 50 comparable women in whom GDM was excluded [GDM(−)], according to WHO criteria. Blood glucose and insulin levels were measured at the beginning (fasting) and at 60 and 120min of oral glucose tolerance tests. Indices of insulin resistance (HOMA-IR), insulin sensitivity (HOMA-S%) and β-cell function (HOMA-B%) were calculated.

Normoglycaemia was observed in 57% of GDM(+) and 88% of GDM(−) women (P=0.0003). Diabetes was diagnosed in 13 (6.5%) GDM(+) women and in none of the GDM(−) women. Comparison of 113 normoglycaemic GDM(+) and 44 normoglycaemic GDM(−) women revealed significantly impaired β−cell function (HOMA-B%: 131.1±51.1 vs 144.7±47.1, respectively; P=0.038) with similar normal body mass index (BMI) and no differences in HOMA-IR and HOMA-S%.

In this study, more than half of the GDM(+) women were presented with normal glucose tolerance. However, despite normoglycaemia, women with a history of GDM were characterized by significantly impaired insulin secretion, but no signs of increased insulin resistance.

Les causes du diabète gestationnel (DG) restent mal connues et l’on invoque le plus souvent l’insulinorésistance, s’agissant de femmes en surpoids ou obèses. La plupart des études réalisées chez des femmes avec antécédents de DG se sont adressées à des femmes avec anomalies du métabolisme du glucose, alors qu’il n’y a que très peu de données sur les femmes en normoglycémie. Le but de cette étude était d’évaluer l’insulinosensiblité et la fonction des cellules β de femmes avec une tolérance au glucose normale et antécédents de DG.

Le groupe étudié comportait 199femmes âgées de 38,4±6,6ans, avec un antécédent de DG remontant cinq à 12ans plus tôt [DG(+)]. Le groupe témoin était constitué de 50femmes d’âge comparable qui avaient accouché au cours de la même période, et indemnes de DG selon les critères de l’OMS [DG(−)]. La glycémie et l’insulinémie ont été dosées à jeun, et 60 et 120minutes après charge orale en glucose. Les indices d’insulinorésistance (HOMA-IR), de sensibilité à l’insuline (HOMA-S%) et de fonction des cellules β (HOMA-B%) ont été calculés.

Une tolérance au glucose normale (ou une glycémie normale) a été trouvée chez 57 % des femmes DG(+) et chez 88 % des femmes DG(−) (P=0,0003). Le diabète a été diagnostiqué chez 13femmes DG(+) (6,5 %) et chez aucune femme DG(−). La comparaison de 113femmes avec tolérance au glucose normale et DG (+) à 44femmes avec tolérance au glucose normale et DG (−) a mis en évidence un déficit statistiquement significatif de la fonction des cellules β (HOMA-B% 131,1±51,1 vs 144,7±47,1, respectivement, P=0,038), alors que l’indice de masse corporelle et les indices HOMA-IR et HOMA-S% étaient normaux.

Dans notre étude, en dépit d’une tolérance au glucose normale, la plupart des femmes avec antécédents de DG présentent des altérations significatives de l’insulinosécrétion, un poids normal et une absence d’anomalies de l’insulinosensibilité.