Les « parties molles » peuvent, dans certaines situations, rendre l'accouchement difficile et donc dystocique. Ces parties molles dystociantes incluent des anomalies génitales mais également extragénitales, des anomalies organiques, congénitales ou acquises qui vont perturber l'anatomie et/ou la perméabilité de la filière génitopelvienne. Ce type de dystocie est rare en fréquence si on le compare aux autres difficultés de l'accouchement, et particulièrement les disproportions fœtopelviennes, qu'elles soient absolues ou relatives. Les parties molles incriminées sont les organes de la gestation et de la parturition de haut en bas, allant des annexes jusqu'à la vulve et le périnée. Dans de rares cas, ces parties molles peuvent être extragénitales, dites « de voisinage ». Le diagnostic en cours de grossesse de certaines causes de dystocie des parties molles permet de mettre en place des mesures curatives, préventives ou parfois de programmer une extraction par voie haute. Dans d'autres cas, la prise en charge ou parfois le diagnostic se font pendant le travail, permettant en connaissance de cause d'enclencher les mesures à appliquer.