Dermatomycoses métropolitaines (hors pityriasis versicolor) - 11/07/14
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Les mycoses cutanéophanériennes sont fréquemment diagnostiquées en consultation de dermatologie. Ce diagnostic, parfois cliniquement évident, est souvent porté par excès, source de traitements inutiles, ou méconnu, ce qui entraîne des complications liées à une corticothérapie intempestive. Le prélèvement mycologique guidé par l'examen clinique et pratiqué en l'absence de tout traitement est donc indispensable, en particulier pour les atteintes des ongles, du cuir chevelu, les lésions atypiques, et chez les sujets immunodéprimés, de plus en plus nombreux. Dans l'avenir, les techniques de spectrographie de masse (MALDI-TOF) ou de biologie moléculaire comme la polymerase chain reaction (PCR) vont aider au diagnostic. L'épidémiologie a varié avec le temps, les mesures d'hygiène et l'avènement de traitements très efficaces, mais les migrations de population amènent au diagnostic d'espèces très diverses dans les laboratoires métropolitains. Seule l'identification précise d'une souche permet de retrouver l'origine d'une contamination, humaine ou animale, et de traiter les sujets contacts. Il faut rappeler que l'éviction scolaire d'un enfant porteur de teigne n'a plus lieu d'être dès que l'enfant est traité.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Dermatophytoses, Teignes, Candidoses cutanéomuqueuses, Candidoses vaginales, Onychomycoses, Scytalidium sp, Moisissures
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