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Analyse des déclarations de sinistres des médecins anesthésistes réanimateurs (MAR) sociétaires MACSF Sou Médical : quels messages pour améliorer nos pratiques ? - 30/08/14

Doi : 10.1016/j.annfar.2014.07.256 
M. Boutonnet 1, , P. Trouiller 2, E. Lopard 3, R. Amalberti 3, T. Houselstein 3, Y. Auroy 2, G. de Saint Maurice 2
1 Réanimation, HIA Percy, Clamart 
2 CAMR, SFAR, Paris 
3 MACSF, La Défense, France 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

L’objectif est l’analyse des sinistres déclarés par les MAR auprès d’un assureur et de leurs conséquences. Les assureurs professionnels et la SFAR doivent collaborer dans la maîtrise du risque. La MACSF Sou médical et la SFAR ont formalisé cette collaboration par une convention.

Matériel et méthodes

Trois experts SFAR ont analysé les histoires cliniques (lésions dentaires exclues) de la base des déclarations des MAR, anonyme pour les patients et les praticiens. Cette base de données a été analysée à 3 niveaux : (i) description des circonstances, (ii) analyse selon le type de complication (arrêt cardiaque (AC), complications systémiques sévères, autres complications) en séparant les anesthésies locorégionales (ALR) et (iii) analyse des conséquences patient, du lien à l’anesthésie, de la notion d’erreur.

Résultats

1037 évènements indésirables (EI) ont été analysés, comprenant 62 % d’anesthésies générales (AG), 24 % d’ALR et 14 % d’AG+ALR. 1 fois sur 5 l’acte est urgent. Les spécialités les plus représentées sont l’orthopédie (34 %), la chirurgie viscérale (18 %). La révélation de l’événement est majoritairement postopératoire (84 %), dont 17 % au domicile. Un antécédent ou un traitement a pu favoriser l’événement dans respectivement 53 % et 47 % des cas. 164 (16 %) EI concernent une ALR, périphérique 52 % ou axiale 46 %. La complication la plus fréquente après ALR périphérique est un déficit tronculaire (65 %). Les complications après ALR axiale sont principalement neurologiques (48 %). 317 (30 %) EI sont des AC de causes cardiovasculaires (69 %), respiratoires (14 %), neurologiques (6 %) ou autres (11 %). Les AC d’origine cardiovasculaire ont pour origine une hypovolémie vraie ou relative dans 158 cas (73 %), dont 55 % de sepsis et 45 % d’hémorragies. Sur les 45 AC d’origine respiratoire, 12 (27 %) sont en lien avec la gestion des voies aériennes. 159 (15 %) EI analysés sont des complications systémiques graves sans AC. Elles concernent le plus souvent le système cardiovasculaire (72 cas, 45 %), dont 46 cas d’hypovolémies vraies ou relatives (64 %). Les complications neurologiques représentent 40 % de ces complications, majoritairement par accident vasculaire cérébral (75 %). 337 (32 %) autres EI ont été analysés et concernent les infections de site opératoire (31 %), des complications neurologiques périphériques (20 %) le plus souvent positionnelles, des complications liées au médicament (9,2 %), des complications locomotrices (9 %), ORL (8 %), cutanées (6 %). 58 EI sont des conflits, 2 n’ont pu être analysés faute de données. 28,5 % des déclarations rapportent un décès du patient. Une séquelle potentielle (AIPP>0) a été estimée dans 1/3 des cas. Le lien avec l’anesthésie a été estimé probable ou certain dans près de 40 % des cas, et une erreur comme cause immédiate probable ou certaine dans 25 % des cas.

Discussion

L’analyse des bases de sinistres vient compléter les autres analyses d’EI (base REX HAS), et permet de préciser les circonstances de survenue et de révélation, le type de complication, les conséquences. La coopération entre les assureurs et la SFAR doit permettre de renforcer une politique de prévention des risques multi-acteurs, s’étendant au-delà du bloc opératoire.

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Vol 33 - N° S2

P. A153 - Settembre 2014 Ritorno al numero
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  • Les bris dentaires : analyse d’une base de données de 592 cas survenus en France
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