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Les méningites graves de l’enfant - 30/08/14

Doi : 10.1016/j.annfar.2014.07.135 
H. Taibi , O. Charri, M. Lazraq, K. Yaqini, B. Hmamouchi, A. Chlilek
 Anesthésie réanimation polyvalente, CHU Ibn Rochd, Casablanca, SMAR, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Les méningites graves de l’enfant sont des pathologies pour lesquelles la précocité du traitement conditionne indubitablement le pronostic vital et fonctionnel. Elle est l’urgence thérapeutique par excellence et aucun retard ne serait permis. Dès la présomption du diagnostic, une antibiothérapie probabiliste urgente doit être immédiatement instaurée. Le but de ce travail est de mettre la lumière sur la fréquence des méningites graves de l’enfant et d’en déterminer les modalités thérapeutiques et évolutives.

Matériel et méthodes

Étude rétrospective descriptive étalée sur 2ans, de janvier 2012 à décembre 2013, portant sur l’ensemble des cas de méningites graves admis au service de réanimation pédiatrique de notre CHU. Ont été inclus les enfants âgés de 1mois à 13ans. Notre étude exclut les observations concernant les méningites nosocomiales. Les données colligées étaient d’ordre démographique, clinique, biologique, thérapeutique et évolutif.

Résultats

Quarante cas de méningites graves ont été colligés avec un âge moyen de 4,08±2,65ans et une nette prédominance masculine (62,5 %). La majorité des malades était issue d’un milieu socioéconomique défavorable (70 %) ; la durée d’évolution avant l’hospitalisation était relativement longue, allant de 12heures à 3semaines. Les motifs de consultation aux urgences pédiatriques étaient : la fièvre (95 %), les troubles de conscience (80,6 %), les vomissements (53,3 %), l’apparition de taches purpuriques (52,5 %) et les crises convulsives (38,9 %). Dans 80,6 % des cas, le patient était admis dans un tableau de choc septique. Les causes les plus fréquentes dans notre série étaient : le purpura fulminans (52,5 %), la méningoencéphalite tuberculeuse (12,5 %), la méningoencéphalite à pneumocoque (5 %), la méningoencéphalite herpétique (5 %), la méningite à méningocoque (5 %) et la méningite à Haemophilus influenzae (2,5 %). Dans 17,5 % des cas, aucun germe causal n’a été identifié. L’antibiothérapie de première intention instaurée systématiquement était à base de céphalosporines de 3e génération ; les antibacillaires étaient prescrits dans 25 % des cas et un traitement antiviral à base d’acyclovir a été administré dans 32,2 % des cas. Le recours à la ventilation artificielle était nécessaire dans 85 % des cas. L’évolution n’a été favorable que dans 10 % des cas. La survenue de complications a été notée dans 47,5 % des cas, essentiellement à type de : hydrocéphalie (40 %), abcès cérébral (20 %), œdème cérébral (20 %) et empyème (13,4 %). Le taux de mortalité était très élevé (42,5 %) ; le purpura fulminans était responsable de près de la moitié des décès déplorés.

Discussion

Les méningites graves de l’enfant sont grevées d’une lourde mortalité, liée d’une part, au retard de consultation, et d’autre part, à la fréquence du purpura fulminans dans notre série. Plusieurs cas ont été décrits dans la littérature pédiatrique, d’évolution fatale dans 90 % des cas [1]. Le méningocoque de sérotype B est le plus incriminé dans l’apparition du purpura fulminans dans notre pays. Aucune vaccination pour ce sérotype n’est disponible, d’où l’intérêt majeur de la sensibilisation des populations et des médecins que tout purpura fébrile doit être considéré a priori comme un purpura fulminans jusqu’à preuve du contraire, et traité comme tel.

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