Prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées - 12/08/15
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La prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées a été l'objet de plusieurs recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), qui sont la référence principale de cet article. La diversité des situations médicales, des contextes socioenvironnementaux et des sujets eux-mêmes rend difficile la rédaction d'un parcours de soin universel. Toutefois, il est légitime d'avoir des règles communes au temps du diagnostic et de son annonce avec tact et mesure pour les prescriptions des traitements médicamenteux et non médicamenteux à visée cognitive, pour la prise en charge des troubles comportementaux, pour l'accompagnement des aidants. La maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées nécessitent une double prise en charge, médicale (et paramédicale) et sociale, et il faut savoir orienter les patients et leurs aidants vers les structures de coordination : CLIC (centres locaux d'information et de coordination gérontologique), MDPH (maison départementale pour les personnes handicapées), MAIA (maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer). Le projet de soin ne se résume pas au traitement médicamenteux. En 2011, la commission de la transparence de la HAS a d'ailleurs estimé faible le service médical rendu par les médicaments du traitement symptomatique de la maladie d'Alzheimer. S'il convient de traiter les symptômes comportementaux, il est nécessaire de toujours rechercher une cause somatique ou environnementale à ces symptômes et d'avoir recours à des traitements non médicamenteux si cela s'avère possible. Concernant les traitements non médicamenteux, il est difficile de savoir quoi recommander, par quel professionnel, à quel stade, pour quelle maladie, avec quel objectif (cognitif et/ou comportemental). L'éthique de la sollicitude impose au soignant et au travailleur social de s'inquiéter des attentes et des préférences du malade et de ses proches. Les recommandations offrent un cadre, tracent des directions, guident la prise en charge et les bonnes pratiques mais elles ne se substituent pas à la prise en soin qui demeure toujours individuelle.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Maladie d'Alzheimer, Démence, Autonomie, Recommandations professionnelles et bonnes pratiques, Éthique du soin
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