Biologie de Plasmodium - 01/01/97
Résumé |
Le paludisme (palus = marais) ou malaria (mauvais air) est provoqué par des hématozoaires du genre Plasmodium (tableau I) transmis par des moustiques femelles appartenant au genre Anopheles.
La découverte des antipaludéens de synthèse et la mise au point d'insecticides actifs sur le vecteur ont laissé espérer une éradication de la maladie (tableau II). Il n'en est rien et, actuellement, 42 % des habitants de la planète (soit environ 2,3 milliards d'individus de 90 pays différents) vivent dans des zones où sévit le paludisme.
Les parasites, en raison de leur tropisme pour les érythrocytes, provoquent essentiellement une symptomatologie fébrile, souvent grave, parfois mortelle surtout chez l'enfant et les sujets, tels les touristes, qui arrivent en zone d'endémie.
Les recherches, entreprises ces dernières années, sur de nouveaux médicaments et la vaccination antimalarique ont considérablement enrichi la connaissance de la biologie du parasite et souligné l'extraordinaire complexité des interrelations entre les plasmodies et leurs hôtes. Le présent chapitre a pour but de résumer les faits marquants dans ces domaines.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?