Dyslexies développementales : apports de la neuropsychologie contemporaine - 01/03/08
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Un million d'enfants environ en France seraient concernés, à des degrés divers, par des « dyslexies développementales », troubles qui, en dépit d'une intelligence, d'une acuité visuelle et d'une acuité auditive normales, s'opposent à l'acquisition des processus automatiques normalement requis pour qu'une lecture efficace se mette en place. Il existe plusieurs formes de dyslexie, la plus fréquente étant désignée sous le terme de dyslexie phonologique qui a pour caractéristique des difficultés de « conscience phonologique », aptitude à discerner et à manipuler les phonèmes de la langue. La neuro-imagerie fonctionnelle permet de mieux comprendre la nature des déficits des régions péri-sylviennes qui sont majoritairement affectées par des anomalies corticales micro-structurales. Les données tomographiques montrent en général une hypoactivation des régions péri-sylviennes, surtout dans l'hémisphère gauche. Les méthodes neurophysiologiques ont permis de montrer diverses anomalies notamment des indices d'un retard du traitement des composantes rapides de l'information phonétique, comme celle qui est critique pour la perception des consonnes.
Developmental dyslexia: contribution of modern neuropsychology. |
In France about 1 million children are thought to present learning disabilities for reading that in most cases correspond to developmental dyslexias. These are specific and constitutional deficits that prevent rapid and automatic reading abilities from developing, in spite of a normal intelligence and normal visual and auditory acuity. The most frequent form of dyslexia is called « phonological dyslexia » as it results from a deficit of perception and manipulation of phonemes (i.e. « phonological awareness »). Functional neuro-imaging has great potential for helping understand such functional deficits that are likely to be caused by microscopic abnormalities such as micro-polygyria localised in the perisylvian cortex. Tomographic methods have shown deficits of activation of these cortical areas. Electrophysiological methods revealed abnormalities of various events such as MMN or N400, and more recently, delayed latencies of earlier markers suggesting deficits of encoding short-lived features of speech signal.
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Vol 157 - N° 8-9
P. 847-853 - septembre 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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