Pancréatite et nutrition - 01/01/99
Fédération médico-chirurgicale d'hépato-gastro-entérologie, hôpital Beaujon, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92118 Clichy cedex France
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Résumé |
Au cours de la pancréatite aiguë, la nutrition artificielle est inutile dans les formes bénignes et nécessaire dans tous les cas de formes sévères. La nutrition artificielle est nécessaire pour maintenir l'état nutritionnel et contrecarrer le catabolisme induit par les phénomènes inflammatoires et infectieux, conséquence de la pancréatite aiguë. La nutrition entérale délivrée en site jéjunal est bien tolérée, favorise le maintien de la barrière muqueuse digestive et diminue le risque de complications infectieuses. Elle est trois à quatre fois moins onéreuse que la nutrition parentérale. La renutrition par voie orale doit être prudente dans les formes nécrosantes et tant que la lipasémie reste supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale.
Plusieurs facteurs pourraient favoriser la pancréatite chronique en plus de l'alcoolisme chronique. Celui-ci doit durer près de 20 ans chez l'homme et 15 ans chez la femme pour que les premiers symptômes de pancréatite chronique apparaissent. Un régime hyperprotidique et hyperlipidique pourrait favoriser l'émergence d'une pancréatite chronique. Les malades ayant une pancréatite chronique ont un apport calorique important et peu différent des témoins alcooliques. Le rôle du tabagisme est controversé.
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