Physiologie cutanée : physiologie de la kératinisation épidermique - 01/01/99
Alain Réano : Chargé de recherche au centre national de recherche scientifique (CNRS)
Marek Haftek : Chargé de recherche au CNRS, médecin dermatologue
Laboratoire de recherche « Peau humaine et immunité », Inserm U 346 affiliée CNRS, pavillon R, hôpital Édouard-Henriot, 6, place d'Arsonval, 69437 Lyon cedex 03 France
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Résumé |
Le corps humain est protégé par un revêtement continu, fin, souple et résistant, l'épiderme, qui joue un rôle majeur de protection en empêchant la fuite de fluides plasmatiques et la pénétration d'éléments dangereux de l'environnement. Ce rôle protecteur est assuré par sa partie la plus superficielle, la couche cornée, constituée de cellules épidermiques, les kératinocytes, complètement kératinisées et collées entre elles par un ciment lipidique. L'organisation de la couche cornée résulte de deux séries de modifications qui concernent les kératinocytes dans leur évolution, depuis leur situation basale au contact du derme jusqu'à leur position externe superficielle.
La première série de modifications correspond au programme de différenciation du kératinocyte en tant qu'élément cellulaire avec synthèse de protéines de structures spécifiques et changements dans la forme des cellules.
La seconde série de modifications correspond à l'arrangement harmonieux des kératinocytes en un épithélium stratifié, imperméable, assuré en partie par un ciment intercellulaire constitué en majorité de lipides.
La physiologie de la kératinisation implique donc deux programmes de synthèses complémentaires, protéiques et lipidiques.
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