Infections précoces après ostéosynthèse des os longs (fractures ouvertes graves exclues) - 16/11/17
pages | 10 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
L’infection précoce après ostéosynthèse d’un os long (IPOL) comprend les évolutions septiques, du site opératoire et/ou de l’abord, prouvées bactériologiquement survenant entre la période postopératoire immédiate et le délai de consolidation arbitrairement fixé à 6 mois.
La démarche thérapeutique doit être intégrée dans une dynamique pluridisciplinaire au sein d’une équipe dédiée et s’inspire des principes opératoires des reprises d’arthroplastie.
Il faut séparer les incidents cicatriciels des infections avérées du site opératoire: la positivité du prélèvement bactériologique réalisé de manière irréprochable est le critère de certitude.
L’écologie bactérienne comporte une étape capitale vers la troisième/quatrième semaine: c’est la constitution du biofilm protégeant les agents infectieux, et ce d’autant que la fracture est fixée par du matériel métallique.
La prise en charge est médico-chirurgicale, en tenant compte du délai de survenue, de l’état des parties molles et de la progression de la consolidation. La stratégie opératoire et l’antibiothérapie doivent faire l’objet d’une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
En présence d’une IPOL en site superficiel, la principale difficulté est la gestion des parties molles, en distinguant deux catégories de patients selon que le matériel est couvert ou exposé. La perte de substance cutanéo-aponévrotique est gérée par un geste de chirurgie plastique fiable immédiat ou secondaire après une courte période de pansement à pression négative.
En présence d’une IPOL en site profond, le dilemme est le maintien ou non du matériel in situ, la stabilisation provisoire pouvant être confiée à un fixateur externe ou à un clou en ciment.
Une fois l’infection maîtrisée, plusieurs mesures pour stimuler l’ostéogénèse réparatrice peuvent être entreprises sans attendre le délai classique du sixième mois. Dans le cas d’une ablation provisoire de l’implant infecté, une nouvelle ostéosynthèse devient nécessaire après guérison de l’infection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clefs : Incident cicatriciel, Infection du site opératoire, Complications des ostéosynthèses des os longs, Infection nosocomiale, Antibiothérapie, Prélèvements microbiologiques, Prise en charge pluridisciplinaire
Plan
© 2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L'accès au texte intégral de ce chapitre nécessite l'achat du livre ou l'achat du chapitre.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce produit ?