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Schistosomoses - 01/01/96

[8-513-A-10]
Ludovic de Gentile : Praticien hospitalier
Bernard Cimon : Médecin attaché ancien assistant hospitalo-universitaire
Dominique Chabasse : Professeur de parasitologie, praticien hospitalier, chef de service
Laboratoire de parasitologie-mycologie, centre hospitalier régional universitaire d'Angers, 4, rue Larrey, 49033  Angers cedex 01 France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Maladies infectieuses et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Les schistosomoses ou bilharzioses sont des affections vermineuses dues à des trématodes du genre Schistosoma Weinland (1858). La première description moderne en est faite par Bilharz en Égypte en 1851. Selon les règles de la nomenclature standardisée des maladies parasitaires (SNOPAD) adoptées par les différentes instances internationales (World Federation of Parasitologists - European Federation of Parasitologists - World Association for the Advancement of Veterinary Parasitology) nous utiliserons la dénomination schistosomose au lieu de bilharziose ou schistosomiase [57].

Trois parasites sont principalement rencontrés chez l'homme : Schistosoma haematobium (Bilharz 1852), S mansoni (Sambon 1907) et S japonicum (Katsurada 1904). Trois autres espèces peuvent également parasiter l'homme, leur répartition est beaucoup plus limitée que celles des trois parasites précédents : S intercalatum (Fischer 1934), S mekongi (Voge, Bruckner, Bruce 1978) et, la plus récemment décrite S malayensis.

Leur importance en santé publique est souvent sous-estimée car la répartition de la maladie dans la population est très irrégulière et en général, elle ne devient grave qu'après une longue évolution cliniquement asymptomatique ou discrète. Même si de grands programmes de lutte sont engagés depuis de nombreuses années, à l'heure actuelle, on considère que ces parasitoses, présentes dans 74 pays, touchent 200 millions de personnes. Elles seraient responsables chaque année de 800 000 morts [21].

Quelques espèces zoophiles, S mattheei ou S bovis, peuvent parasiter accidentellement l'homme sans pouvoir poursuivre un développement complet, elles sont responsables de dermatites. Sur le plan vétérinaire, ces espèces sont d'une très grande importance.

Plan



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