Vieillir ne prémunit ni des effets ni des dommages de l’alcool. Les risques associés à sa consommation demeurent, avec des seuils de dangerosité abaissés, qui ne sont que rarement considérés chez les aînés, comme s’il était trop tard pour cela. La gérontologie aborde au quotidien de multiples risques pour la personne âgée, dans des approches d’évaluation, de minimisation ou de contrôle et une quête de sécurité tendant parfois vers des approches sécuritaires. Au croisement de la vieillesse et des consommations d’alcool, concilier libre arbitre, capacité de choix, autonomie et réduction du risque alcool dans des objectifs de réductions des dommages encourus peut sembler paradoxal, sauf à privilégier et éclairer les choix de l’aîné dans ses orientations de vie et ses décisions pour lui-même.

Ageing does not protect from the effects or harms of alcohol. The risks associated with its consumption remain, with lowered danger thresholds, which are rarely considered among elderly people, as if it were too late for this. Gerontology addresses several risks for elderly people on a daily basis, by way of assessment, minimization or control approaches, and a quest for safety, sometimes tending towards security approaches. At the crossroads of old age and alcohol consumption, reconciling free will, ability to choose, autonomy and reduction of alcohol risk in the perspective of harm reduction may seem to be paradoxical, except to favour and enlighten the choices made by elderly people in their life orientations and decisions for themselves.