Les nouvelles procédures comme les injections intravitréennes et les vitrectomies 23 G ou 25 G, même si elles sont peu invasives, peuvent se compliquer d’endophtalmies. Certains produits injectés comme les corticoïdes ou les antimitotiques favorisent les infections. C’est pourquoi, même si ces gestes semblent faciles et anodins, ils doivent néanmoins être réalisés dans des conditions chirurgicales d’asepsie comme l’ont démontré les études sur les injections intravitréennes d’antiangiogéniques dans lesquelles l’incidence de l’endophtalmie a été divisée par 4 en respectant une asepsie chirurgicale stricte. Après injection intravitréenne de triamcinolone, le principal diagnostic différentiel est la pseudo-endophtalmie, réaction inflammatoire aseptique avec hypopion et hyalite qui survient dans les trois jours suivant l’injection, et régresse spontanément. L’endophtalmie après vitrectomie 25 G est probablement favorisée par l’absence de sutures et par l’incarcération de mèches de vitré dans l’orifice de sclérotomie.

New procedures such as intravitreal injections, 25-G or 23-G vitrectomies, and intravitreal implantations are less aggressive, but they can be complicated by bacterial endophthalmitis. Additionally, injected drugs such as corticosteroids or antimitotics might facilitate the occurrence of infections. Therefore, even if easy to perform, these new procedures must be performed in strict aseptic conditions, as demonstrated in the studies with antiangiogenic factors, where the incidence of endophthalmitis was divided by 4 when the rules of surgical asepsis were respected. In cases of intravitreal injection of triamcinolone, the main differential diagnosis is pseudoendophthalmitis, an aseptic inflammatory reaction with hyalitis and hypopyon, which occurs within 3 days and spontaneously resolves. Endophthalmitis after 25-G surgery might be related to the absence of suture and to the vitreous incarcerated in the sclerotomy.