Prophylactic antibiotics (PA) have been shown to be ineffective in reducing the incidence of surgical site infection (SSI) in clean wounds associated with elective surgery of the hand. Routine administration of PA for internal fixation of hand fractures is a subject that has been scarcely studied. We hypothesized that PA do not reduce SSI incidence in fixation of closed hand fractures. We did a retrospective comparative study in patients who underwent open or closed reduction and internal fixation of a hand and carpus fracture. Patient demographics, past medical history, fracture characteristics and the type of internal fixation used were extracted from our electronic archives. Follow-up period lasted for 1 year, during which any form of clinically evident SSI, such as pus formation, wound dehiscence and positive bacterial culture was documented. A total of 107 patients met the inclusion criteria, 63 in the control group and 44 in the test group. The overall infection rate was 6.5%. All infections (3 in the control group and 4 in the test group) were pin-tract infections that resolved completely after pin extraction. Our study did not find significant differences between groups (P = 0.442). No specific fracture pattern was associated with increased total infection rate (p = 0.898). In this study, we found no support for routine administration of PA prior to internal fixation of closed fractures of the hand and carpus. PA should still be administered in selected patients, such as those with decreased immunity or open fractures. Further large-scale research is needed to establish proper guidelines, to reduce the adverse effects of antibiotic treatment.

Il a été montré que l’antibioprophylaxie ne permet pas de réduire l’incidence des infections du site opératoire (ISO) dans la chirurgie propre réglée de la main. Une antibiothérapie de principe pour l’ostéosynthèse des fractures de la main est un sujet qui a été rarement étudié. Notre hypothèse était que l’antibioprophylaxie ne réduit pas l’incidence des ISO après ostéosynthèse des fractures fermées de la main. Nous présentons une étude rétrospective comparative après réduction ouverte ou fermée et ostéosynthèse des fractures de la main et du carpe. Les caractéristiques de la population, les antécédents, les caractéristiques de la fracture et le type d’ostéosynthèse utilisée ont été relevés dans nos archives électroniques. La période de suivi s’est étendue sur une année au cours de laquelle a été documentée toute forme d’ISO cliniquement décelable, comme la présence de pus, la déhiscence de la plaie et une culture bactériologique positive. Au total 107 patients ont été inclus, 63 dans le groupe contrôle et 44 dans le groupe test. Le taux global d’infection était de 6,5%. Toutes les infections (trois dans le groupe contrôle et quatre dans le groupe test) étaient des infections sur le trajet des broches qui furent complètement résolues après l’ablation de la (des) broche(s). Notre étude n’a montré aucune différence significative entre les deux groupes (p = 0,442). Aucun type spécifique de fracture n’était associé avec un taux global d’infection plus élevé (p = 0,898). Dans cette étude, nous n’avons pas trouvé d’argument pour l’antibioprophylaxie de principe avant l’ostéosynthèse d’une fracture fermée de la main ou du carpe. L’antibioprophylaxie de devrait être administrée qu’à des patients sélectionnés comme ceux qui présentent un déficit immunitaire ou une fracture ouverte. Des études à plus large échelle sont nécessaires pour établir des recommandations appropriées pour réduire les effets indésirables du traitement antibiotique.