Repérage et prise en charge de l’endométriose en soins primaires par les médecins généralistes - 20/01/21
Screening and management of endometriosis by primary care physicians
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
RESUME |
Introduction: Analyser les connaissances et pratiques des médecins généralistes concernant le repérage et la prise en charge en soins primaires de l’endométriose.
Matériel et methods: Etude observationnelle réalisée auprès des médecins généralistes d’un territoire de santé sous forme d’un questionnaire anonyme en ligne portant sur les symptômes, le repérage et leur prise en charge de l’endométriose. Les réponses ont été analysées selon le sexe, l’âge du médecin généraliste et sa pratique en gynécologie.
Résultats: Soixante-neuf médecins généralistes (69/458 ; 15,1 %) ont répondu. Les femmes (18,4 % vs. 9,7 %: p = 0,02), entre 40 et 59 ans (26,5 % vs. 0; p < 0,01), avec une formation complémentaire en gynécologie (27,2 % vs. 3,0 %; p < 0,01) avaient une activité importante en gynécologie. Les symptômes typiques de l’endométriose étaient connus par 76,8 % médecins généralistes, mais seulement 36 % évoquaient « souvent » ou « toujours » l’endométriose devant ces symptômes. Une formation complémentaire en gynécologie, majoritairement réalisée par des femmes entre 40 et 59 ans, avait un impact positif sur l’évocation de l’endométriose devant ces symptômes. En cas de suspicion d’endométriose, 72,5 % prescrivaient d’emblée une échographie pelvienne et 85,5 % des antalgiques, mais 42 % orientaient la femme vers un gynécologue.
Conclusion: Le médecin généraliste a un rôle primordial dans le repérage et la prise en charge initiale de l’endométriose en soins primaires. La pratique et la formation continue des médecins généralistes en gynécologie ont une importante répercussion en améliorant le repérage et la prise en charge initiale de l’endométriose.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.ABSTRACT |
Objective: Analyze knowledge and practices of general practitioners concerning the screening and treatment of endometriosis in primary care.
Methods: Observational study carried out with general practitioners in a healthcare area using an anonymous online questionnaire about symptoms, screening and their management of endometriosis. Responses were analyzed according to the general practitioners’ sex, age and practice in gynecology.
Results: Sixty-nine general practitioners (69/458; 15.1%) responded. Women (18.4% vs. 9.7%: p = 0.02), between 40 and 59 years old (26.5% vs. 0; p < 0.01), with additional training in gynecology (27.2% vs. 3.0%; p < 0.01) had significant activity in gynecology. Typical symptoms of endometriosis were experienced by 76.8% general practitioners, but only 36% "often" or "always" referred to endometriosis when faced with these symptoms. Additional training in gynecology, mostly carried out by women, between 40 and 59 years old, had a positive impact on the evocation of endometriosis in the face of these symptoms. If endometriosis was suspected, 72.5% GPs immediately ordered pelvic ultrasound and 85.5% for analgesics, but 42% referred the woman to a gynecologist.
Conclusion: The general practitioner has a key role in the screening and initial management of endometriosis in primary care. The practice and continuing education of general practitioners in gynecology has a significant impact in improving the screening and initial management of endometriosis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : soins primaires, endométriose, médecin généraliste, diagnostic
Keywords : primary care, endometriosis, general practitioner, diagnosis
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