Carcinome neuroendocrine cutané - 09/12/08
En 1972, Toker décrit sous le nom de carcinome trabéculaire une tumeur dermo-hypodermique peu différenciée chez cinq sujets âgés. En 1978, l’étude en microscopie électronique montre la présence de granules neurosécrétoires cytoplasmiques et fait évoquer le développement à partir d’une cellule issue de la crête neurale, peut-être la cellule de Merkel. D’autres noms ont été proposés, tels qu’apudome cutané ou carcinome neuroendocrine cutané primitif. Actuellement plus de 2 000 cas ont été publiés [1 ]. L’incidence annuelle pour 100 000 habitants, ajustée à l’âge, avoisine respectivement 0,23 et 0,01 dans les populations blanche et noire aux États-Unis [2 ]. Son incidence est estimée à 1 500 cas par an aux États-Unis [3 ] : elle a triplé dans les 15 dernières années. Récemment, l’intégration clonale de séquences d’un virus jusqu’alors inconnu et dénommé Merkel Cell Polyoma Virus (MCPyV) a pu être retrouvée jusque dans 80 % des tumeurs à cellules de Merkel, ce qui ouvre la voie vers de nouvelles hypothèses pathogéniques [4 ].
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