Anatomie radiologique de l'épaule - 01/01/99
Philippe Moysan : Chef de clinique-assistant des Hôpitaux
Olivia Silbermann-Hoffman : Praticien hospitalier
Antoine Thivet : Ancien chef de clinique-assistant des Hôpitaux
Bernard Frot : Attaché consultant
Roger Benacerraf : Professeur, chef de service
Service de radiologie, centre hospitalier universitaire, hôpital Bichat-Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris France
pages | 25 |
Iconographies | 54 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Si hier, seules les structures osseuses de l'épaule étaient accessibles par l'imagerie, il est aujourd'hui possible d'analyser la structure des tendons et de voir les ligaments grâce aux nouvelles techniques radiologiques (échographies, tomodensitométrie [TDM], imagerie par résonance magnétique [IRM]), elles-mêmes rendues possibles grâce aux progrès de l'informatique. Toutefois, la radiologie conventionnelle reste le premier temps indispensable.
L'échographie permet, en des mains entraînées, une bonne étude de la coiffe des rotateurs et du tendon bicipital.
L'arthrographie le plus souvent complétée par une TDM, fournit d'excellents renseignements concernant la continence de la coiffe, les cartilages articulaires et le labrum glénoïdien.
Enfin, l'IRM fournit une imagerie anatomique et une bonne approche de la structure des tendons. Son principal atout est son innocuité. Elle perd cet avantage lorsqu'elle est précédée du temps arthrographique mais elle permet ainsi de rivaliser avec l'arthro-TDM. Toutefois, l'injection intra-articulaire de gadolinium n'est actuellement pas autorisée en France.
Chacune de ces techniques d'examen sera décrite en montrant que leur utilisation nécessite de bonnes connaissances en anatomie.
Plan
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