Ostéoarthropathies d'origine endocrinienne - 01/01/97
Département de radiologie et imagerie médicale, centre hospitalier universitaire, Dijon-Le Bocage, 2, boulevard du Maréchal de Lattre de Tassigny, 21034 Dijon Cedex France
Résumé |
Résumé. - L'os est un tissu très organisé. Son métabolisme actif est contrôlé localement et à distance par de nombreux médiateurs qui assurent une coordination étroite entre résorption et formation osseuse.
À partir de la troisième décennie, la résorption est légèrement supérieure à la formation et elle entraîne une diminution progressive de la masse osseuse totale.
Les ostéoarthropathies d'origine endocrinienne perturbent le déroulement harmonieux du remodelage osseux. Elles se divisent en trois grands groupes :
- ostéoporose, ostéomalacie, hyperostose.
- L'accentuation du processus d'ostéolyse physiologique conduit à l'ostéoporose qui est une déminéralisation pathologique du tissu osseux, responsable du franchissement du seuil fracturaire. C'est le plus fréquent, en pratique quotidienne, des désordres métaboliques de l'os.
- Les différentes formes cliniques possibles, la multiplicité des étiologies et surtout la compréhension de l'ostéoporose, ont bénéficié de deux avancées tout à fait décisives :
- l'absorptiométrie biphotonique, qui permet de diagnostiquer la déminéralisation avant le stade clinique ;
- la meilleure compréhension des mécanismes de régulation à l'échelle cellulaire.
- La quasi-totalité des axes endocriniens participe au maintien de l'équilibre osseux.
- Aujourd'hui, aussi bien dans l'hyperparathyroïdie primaire que dans l'ostéodystrophie rénale, les atteintes osseuses sont au deuxième plan, et surviennent tardivement par rapport aux anomalies biologiques. Il en est de même pour les autres atteintes endocriniennes.
- En revanche, liée au vieillissement de la population, l'ostéoporose devient un phénomène de société et de santé publique.
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