Article archivé , publié initialement dans le traité EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Musculosquelettique - Neurologique - Maxillofaciale et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Les infections de l'appareil locomoteur constituent un problème fréquent chez les enfants comme chez les adultes. En faire un diagnostic précocement est un impératif. Cela permet, très tôt, un traitement adéquat et évite les complications qui peuvent être graves.

L'imagerie tient une très grande place dans le diagnostic et la surveillance de ces affections. Radiographies standards, scintigraphie, échographie et tomodensitométrie étaient, avant l'avènement de l'imagerie par résonance magnétique (IRM), les outils diagnostiques de l'infection ostéoarticulaire. On connaît le retard des signes radiologiques par rapport à la clinique, ainsi que le manque de spécificité de la scintigraphie. La tomodensitométrie a permis d'améliorer la précocité du diagnostic mais l'IRM de par sa grande sensibilité est d'un appoint considérable au bilan de ces infections.

Les formes cliniques particulières telles que l'infection brucellienne ou tuberculeuse, le pied diabétique ou les infections survenant chez les patients à virus de l'immunodéficience humaine positifs ou porteurs du syndrome de l'immunodéficience acquise seront traitées dans un chapitre spécifique.

Nous mettons à part les infections sur prothèses dont l'imagerie est très différente : elle repose surtout sur les clichés standards, la scintigraphie et l'arthrographie. L'IRM et la tomodensitométrie n'ont pas de place véritable.

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