Maladies parasitaires et virales de l'encéphale (sauf le sida) - 01/01/97
Service de neuroradiologie Charcot, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l'hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
Résumé |
Résumé. - Les atteintes parasitaires encéphaliques sont assez rares dans nos pays. Le risque principal est de les sous-estimer en l'absence de contexte de contamination connu. L'intérêt de l'imagerie est donc primordial car en particulier pour les lésions les plus fréquentes (cysticercose, hydatidose, toxoplasmose) leurs aspects en TDM (tomodensitométrie) et en IRM (imagerie par résonance magnétique) peuvent être très évocateurs et orienter les recherches cliniques et immunologiques.
À l'inverse, la plus grande fréquence des atteintes virales et leur potentiel évolutif requièrent souvent un diagnostic rapide ; une analyse sémiologique fine en IRM peut orienter précocement vers le diagnostic d'encéphalite herpétique avant l'apparition des aspects spécifiques au stade neurologique trop tardif. Dans les atteintes congénitales, l'imagerie confirmera et fera le bilan lésionnel. Enfin, dans le cadre des encéphalites virales subaiguës, les données de l'imagerie peuvent, en contexte évocateur, largement orienter le diagnostic (leucoencéphalite multifocale progressive, maladie de Creutzfeldt-Jacob).
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?