Dans les affections des glandes salivaires, l'examen clinique doit impérativement faire la distinction entre pathologie tumorale et non tumorale. Pour ce qui concerne la pathologie non tumorale, l'investissement en imagerie doit être raisonnable du point de vue économique. De ce fait, il convient de privilégier l'échographie et parfois encore la sialographie classique. Au contraire, la pathologie tumorale exige le meilleur choix d'emblée, c'est-à-dire l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Il faut éviter l'empilement d'examens du plus simple au plus onéreux. Une telle attitude logique est néanmoins difficile à banaliser car le premier prescripteur a tendance à faire un diagnostic d'approche de la tumeur par l'échographie, toujours insuffisante et donc inutile. Les progrès de l'analyse morphologique et tissulaire par l'IRM et les nouvelles possibilités de la sialo-IRM donnent à cet examen la primauté absolue dans le bilan d'imagerie des glandes salivaires.

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