SIGNES ÉCHOGRAPHIQUES ET CONDUITE À TENIR EN CAS D’INFECTION FŒTALE ANTÉNATALE - 15/10/09
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Si l’on excepte la rubéole, la plupart des infections fœtales transmises par voie transplacentaire sont paucisymptomatiques ou asymptomatiques chez la mère. L’échographie est donc un élément essentiel des stratégies de dépistage et de traitement de ces affections.
En pratique, on se trouve dans l’une des deux situations suivantes :
• | découverte d’une anomalie fœtale à l’occasion d’un examen systématique. Parmi les diverses étiologies possibles, il faut savoir penser à l’origine infectieuse et demander les examens les plus appropriés (rapidité, sensibilité, risques faibles). Cette situation nous amène à décrire les principaux signes échographiques qui doivent faire évoquer une origine infectieuse ; |
• | du fait du contexte et/ou d’examens maternels, le fœtus est connu comme à haut risque de présenter une fœtopathie connue (cytomégalovirus, toxoplasmose, parvovirus B19…). Ici, la recherche répétée d’anomalies échographiques spécifiques fait partie de la stratégie à visée pronostique et/ou thérapeutique. |
Il nous paraît important de rappeler ici trois définitions essentielles :
• | séro-conversion maternelle : le diagnostic biologique est devenu positif, la mère a présenté l’infection récemment mais cela ne signifie pas que son enfant soit infecté ; |
• | infection congénitale : l’enfant a présenté une infection in utero, ce qui ne préjuge pas de la gravité de cette infection ; |
• | fœtopathie d’origine infectieuse : il existe des conséquences organiques, éventuellement visibles, de l’infection fœtale, ce qui ne préjuge pas non plus de leur gravité (elle est fonction, en particulier, de l’agent responsable). |
Enfin, deux remarques essentielles doivent être faites qui sous- tendent toujours les explications que l’on doit donner à une mère forcément anxieuse :
• | quel que soit l’agent infectieux considéré, l’absence de signe échographique anormal ne signifie pas que l’enfant n’est pas infecté (on peut même affirmer que la majorité des enfants infectés ne présentent aucune anomalie échographiquement décelable) ; |
• | les signes échographiques d’infection sont de nature évolutive : vers l’apparition, l’aggravation ou au contraire la diminution, la disparition. Les échographies doivent donc généralement être répétées à des intervalles que nous préciserons. |
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