Disabling chronic low back pain with Modic type 1 MRI signal: Acute reduction in pain with intradiscal corticotherapy - 18/04/12
Abstract |
Objectives |
The objective of the current study was to compare short- and long-term effect on chronic low back pain of intradiscal injection of methylprednisolone with or without presence of Modic type 1 MRI changes.
Patients and methods |
Medical charts of patients receiving intradiscal injection of methylprednisolone from January 1, 1995 to December 31, 1998 were retrospectively reviewed. Clinical parameters were recorded at baseline, 24h after injection and at follow-up (12–14 months). Patients were studied in three groups: Modic I-a, if patients had Modic type 1 changes with no previous surgery or nucleolysis (n=30); Modic I-b, if patients had Modic type 1 changes at the level of previous surgery or nucleolysis (n=37); Control, if patients had no Modic type 1 changes (n=30).
Results |
Twenty-four hours after methylprednisolone injection, higher proportion of patients with self-assessed improvement was observed in Modic I-a (90%) and Modic I-b (71%) than in Control (30%). Low back pain decreased in both Modic groups. Low back pain did not vary from baseline in controls. No effect was detected in three groups, neither for radiating pain 24h after injection, nor for any outcome parameters at the latest follow-up.
Conclusions |
We suggest that patients with disabling chronic low back pain and Modic type 1 MRI changes have specific acute response to intradiscal injection of methylprednisolone. Clinical studies are however necessary to further investigate the effectiveness and safety of such injections.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude était de comparer les effets à court et à long termes d’infiltrations intradiscales de méthylprednisolone au cours de lombalgies chroniques avec ou sans anomalies de signal IRM de type Modic 1.
Patients et méthode |
Nous avons conduit une étude rétrospective sur les dossiers médicaux de patients ayant reçu une infiltration intradiscale de méthylprednisolone du 1er janvier 1995 au 31 décembre 1998. Les paramètres cliniques étaient recueillis lors de la consultation initiale, 24heures après l’infiltration et le jour de la visite de suivi (12–14 mois). Les patients étaient divisés en trois groupes : groupe Modic I-a, si les patients présentaient des anomalies de signal de type Modic 1 sans antécédent de chirurgie ou nucléolyse (n=30) ; groupe Modic I-b, si les anomalies de type Modic 1 étaient apparues à la suite d’une chirurgie ou d’une nucléolyse et au même endroit (n=37) ; groupe Témoin, si les patients n’avaient pas de changement de signal IRM de type Modic 1 (n=30).
Résultats |
Vingt-quatre heures après l’infiltration de méthylprednisolone, une plus grande proportion de patients rapporte une amélioration de la douleur dans le groupe Modic I-a (90 %) et Modic I-b (71 %) que dans le groupe Témoin (30 %). Les douleurs lombaires ont diminué dans les deux groupes Modic, alors qu’aucune différence sur l’intensité de la lombalgie entre la visite initiale et l’évaluation post-infiltration n’a été observée pour le groupe témoin. Aucun effet n’a été détecté dans les trois groupes, pour la douleur irradiant au membre inférieur 24heures après l’infiltration, ou pour l’ensemble des paramètres lors de la dernière visite de suivi.
Conclusions |
Nous suggérons que les patients souffrant de lombalgie chronique invalidante avec anomalies de signal IRM de type Modic 1 ont une réponse spécifique à court terme aux infiltrations intradiscales de méthylprednisolone. Des études complémentaires sont cependant nécessaires pour documenter l’efficacité et la sécurité de ces infiltrations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Back pain, Modic type 1, Intradiscal injection, Corticosteroids
Mots clés : Lombalgie chronique invalidante, Modic 1, Infiltration intradiscale, Corticostéroïdes
Plan
Vol 55 - N° 3
P. 139-147 - avril 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.