Rétinopathie du prématuré - 01/01/92
Service d'ophtalmologie, Pr G. Constantinides, CHU Lille, 59037 Lille Cedex France
Résumé |
La prise en charge de prématurés d'âge gestationnel, de plus en plus faible dans des unités de soins intensifs, renforce le rôle des ophtalmologistes dans le dépistage et le traitement de cette complication redoutable, que constitue la rétinopathie du prématuré (RPD).
En 1942, Terry [42] rapporte pour la première fois, sous le nom de « fibroplasie rétrolentale », une affection caractérisée par l'existence d'une membrane vascularisée rétrocristallinienne, touchant les nouveau-nés de faible poids de naissance (inférieur à 1 100 g). Son étiologie reste alors inconnue. Ce n'est cependant que 10 ans [1] plus tard que le rôle de l'oxygène est suspecté.
Mais l'hyperoxie n'est pas la seule responsable de la RPD. L'immaturité associée à d'autres facteurs (détresse respiratoire, faible poids de naissance, acidose, infection...) sont autant d'éléments qui concourent à l'apparition et au développement de cette grave affection dont le principal risque évolutif est malheureusement la cécité.
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