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Atteintes parasitaires de l'appareil locomoteur - 21/08/13

[31-225-A-10]  - Doi : 10.1016/S1879-8551(13)60685-5 
M.F. Ladeb a, , M. Chelli Bouaziz a, M. Chakroun b, C. Loussaief b
a Service de radiologie, Institut M. Kassab d'orthopédie, 2010 Ksar Said, Tunisie 
b Service des maladies infectieuses, Hôpital F. Bourguiba, 5000 Monastir, Tunisie 

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Résumé

Les parasitoses osseuses sont dominées par l'hydatidose. L'échinococcose alvéolaire et la leishmaniose sont exceptionnelles. L'hydatidose humaine est une anthropozoonose cosmopolite, due au développement dans l'organisme de la forme larvaire d'Echinococcus granulosis. La maladie sévit à l'état endémique dans le Bassin méditerranéen, en Amérique latine, en Australie et en Nouvelle-Zélande. L'hydatidose atteint le foie et le poumon dans 85 à 90 % des cas et l'os dans seulement 2 % des cas. L'hydatidose osseuse s'associe à un kyste viscéral dans 12 à 25 % des cas. Le développement d'Echinococcus granulosis dans l'os se fait par bourgeonnement multivésiculaire sans aucun enkystement. Du fait de sa longue évolution, l'hydatidose osseuse est généralement découverte chez l'adulte. La douleur et la tuméfaction sont les principaux signes d'appel. L'hydatidose rachidienne se révèle dans 65 à 100 % des cas par une compression radiculomédullaire. Quel que soit son siège, l'hydatidose se traduit sur les radiographies par une ostéolyse à limite nette ou floue. L'ostéocondensation est absente ou discrète sauf en cas de surinfection. La forme générale de l'os est conservée. Les tassements vertébraux et les pincements discaux sont tardifs. L'extension aux os voisins est caractéristique de la maladie. La tomodensitométrie (TDM) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) permettent d'affirmer le diagnostic d'hydatidose en montrant une infiltration de l'os par de multiples vésicules hydatiques. L'IRM précise mieux que la TDM l'étendue de l'hydatidose osseuse et des collections des tissus mous. Elle permet aussi d'étudier le retentissement radiculomédullaire de l'hydatidose rachidienne. En raison de sa sensibilité élevée, l'IRM est utilisée pour déceler à un stade précoce les récidives postopératoires. Les tests immunologiques qualitatifs (immunoélectrophorèse, électrosynérèse) et quantitatifs (hémagglutination indirecte, enzyme-linked immunosorbent assay [Elisa]) sont d'un grand apport diagnostique mais ne sont positifs que dans 30 à 40 % des cas. L'exérèse complète est le seul traitement efficace de l'hydatidose osseuse, mais elle n'est pas toujours possible à cause du caractère infiltrant de la maladie. L'échinococcose alvéolaire, parasitose rare, due à Echinococcus multilocularis, touche presque constamment le foie. L'os n'est atteint que dans 1 % des cas. Le rachis est le site préférentiel de l'échinococcose alvéolaire osseuse. Les anomalies radiologiques de l'échinococcose alvéolaire sont voisines de celles de l'hydatidose. L'IRM montre une infiltration de l'os par des vésicules et par des lésions tissulaires, et une collection liquide juxtaosseuse limitée par une paroi épaisse et vascularisée. Les examens immunologiques habituels ne permettent pas de différencier l'échinococcose alvéolaire de l'hydatidose. La technique d'immunoblot apporte la preuve de l'échinococcose alvéolaire et dispense de la biopsie. Le traitement de l'échinococcose alvéolaire est médical. Il doit être prescrit à vie pour éviter les récidives et les complications neurologiques. Quelques cas de leishmaniose osseuse compliquant des leishmanioses cutanées diffuses ont été publiés. Les lésions de type lytique siégeaient aux phalanges distales des doigts. Le diagnostic a été posé par l'histologie.

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Mots-clés : Os, Rachis, Parasitoses


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