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Craquements pulmonaires : que perçoit le clinicien ? - 14/09/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.11.062 
G. Postiaux a, , J. Vilaro b, J.-L. Charlier c, E. Marchand d, E. Lens e, 1
a Service des soins intensifs, grand hôpital de Charleroi, haute école Condorcet et laboratoire d’acoustique médicale appliquée, Charleroi, Belgique 
b Facultat Ciències de la Salut Blanquerna, grup de recerca en fisioteràpia (GReFis), universitat Ramon-Llull, Barcelone, Espagne 
c Haute école de Louvain en Hainaut, Montignies-sur-Sambre, Belgique 
d Service de pneumologie, hôpital Notre-Dame de Grâce, Gosselies, Belgique 
e Service de médecine interne, clinique Reine-Fabiola, 73, avenue du Centenaire, 6061 Montignies-sur-Sambre, Belgique 

Auteur correspondant. 4, boulevard Joseph-II, boîte 072, 6000 Charleroi, Belgique.

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Résumé

Introduction

La durée d’un craquement pulmonaire (<20ms) ne permet pas sa reconnaissance psychoacoustique par le clinicien en termes de durée et de contenu fréquentiel. Les auteurs posent l’hypothèse que l’information psychoacoustique est contenue dans le bruit respiratoire environnant en distinguant le phénomène excitateur du rôle du résonateur.

Méthodes

Huit patients atteints de BPCO, de pneumonie virale, de bronchiectasies, de décompensation cardiaque, d’hypoprotéinémie et de fibrose pulmonaire ont été recrutés pour cette étude. Trente-six craquements inspiratoires, leurs composants et les bruits respiratoires ont été analysés dans les domaines temporel et fréquentiel, soit 12 craquements de basse fréquence (BPCO, n=4), moyenne fréquence (bronchiectasies, n=1) et haute fréquence (pneumonie, n=1, décompensation cardiaque n=1, hypoproténémie n=1, fibrose pulmonaire n=1).

Résultats

Les résultats temporels et fréquentiels ne montraient pas de différences significatives au sein de chaque catégorie mais des différences significatives entre les fréquences de pic des trois catégories de craquements et du bruit respiratoire.

Conclusion

Le bruit respiratoire associé à la densité du tissu pulmonaire est le résonateur qui détermine le contenu fréquentiel du craquement perçu par le clinicien.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

The overall duration of a pulmonary crackle is usually less than 20–30ms but psychoacoustics demonstrates that an acoustical event with a duration of less than 20–40ms cannot be estimated in terms of pitch and duration. We pose the hypothesis that the main resonant information is contained into the breath sounds following the crackle.

Methods

Eight patients with COPD, viral pneumonia, bronchiectasis, congestive heart failure, hypoproteinemia and fibrosing alveolitis were recruited for this study. Thirty-six crackles were analyzed in time and frequency domains; 12 in each category of low, medium and high frequencies. The acoustic features of the crackles, their segments (initial deflection width, first cycle duration, two cycles duration, decay segment) and the breath sounds following the crackles were compared.

Results

The study confirms the differences between the three crackles categories in time and frequency domains. No statistical differences were found between the decay segments and breath sounds in each category.

Conclusions

Breath sounds modified by lung tissue density could be the main resonators determining the fundamental transmission frequencies of crackle signals. Combined acoustic analysis of crackles and breath sounds could replace single analysis of isolated crackles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Craquement, Psychoacoustique, Auscultation, Bruits respiratoires, Analyse acoustique

Keywords : Crackles, Psychoacoustics, Auscultation, Breath sounds, Acoustical analysis


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Vol 32 - N° 7

P. 728-736 - septembre 2015 Retour au numéro
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