Écologie bactérienne des pleurésies purulentes - 05/01/20
Résumé |
Introduction |
La pleurésie purulente constitue une urgence diagnostique et thérapeutique responsable d’une mortalité élevée (10 à 15 % des cas).
Méthodes |
Nous rapportons une étude rétrospective de 128 cas de pleurésies purulentes colligées entre septembre 2010 et janvier 2019.
Résultats |
La moyenne d’âge était de 48 ans avec une prédominance masculine (70 %). Le diabète est retrouvé dans 11 % des cas, l’insuffisance rénale chronique dans 2 % des cas, la leucémie aiguë myéloïde et le lymphome gastrique dans 1 % des cas chacun. La symptomatologie est dominée par la douleur. La ponction pleurale a ramené un liquide franchement purulent dans 76 % des cas. Le germe en cause est isolé dans 27 cas (25 %), représenté par le pneumocoque dans 12 % des cas, le streptocoque dans 7 % des cas, les BGN dans 4 % des cas, le Pseudomonas aeruginosa et le bacille de koch dans 2 % des cas chacun. Le staphylocoque méticillino-résistant est noté chez un seul patient suivi pour maladie d’Alport. La cytologie du liquide pleural a objectivé la prédominance des PNN dans tous les cas. Par ailleurs la recherche du germe est non contributive dans 75 % des cas. Les étiologies sont dominées par les cocci gram positif dans 61 % des cas, tuberculeuse dans 16 % des cas. L’évolution est favorable seulement dans 34 % des cas, marquée par le décès dans 4 % des cas. Ceci est corrélé à la présence d’un foyer septique à distance dans 13 % des cas, d’une pneumopathie sous-jacente dans 30 % des cas, ainsi qu’un obstacle endobronchique dans 8 % des cas.
Conclusion |
L’évolution des pleurésies est souvent favorable à condition que la prise en charge soit précoce et adéquate.
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Vol 12 - N° 1
P. 240 - janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.