Les pneumopathies d’inhalation d’hydrocarbures chez l’enfant : à propos de quatre observations - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.551

A. Manaa ^1,^⁎ , A. Khiari ², A. Dehimi ¹, N. Rouabah ¹, B. Bioud ¹
¹ Faculté des sciences médicales, université Setif 1, Setif, Algérie
² Pôle pédiatrique, centre hospitalo-universitaire de Sétif, Setif, Algérie

^⁎Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’inhalation des hydrocarbures est rare, elle survient principalement chez les cracheurs de feu [1], souvent rencontrée chez l’enfant lors d’ingestion domestique accidentelle.

Méthodes

Nous rapportons les observations de quatre enfants ayant présenté des pneumopathies d’inhalation de pétrole lampant, hospitalisés à l’unité de pneumopédiatrie au pôle pédiatrique de Sétif, sur une durée de deux ans; allant de mai 2017 jusqu’au mai 2019.

Résultats

L’âge moyen de nos patients était de quatre ans, l’accident était survenu lors de l’ingestion accidentelle du pétrole lampant. Au plan clinique, tous nos patients avaient présenté un tableau de détresse respiratoire aiguë dont une avait nécessité une hospitalisation en unité des soins intensifs pendant 48heures, Un syndrome infectieux était constaté chez deux cas, un syndrome digestif fait de vomissement et diarrhée était retrouvé chez deux cas. La radiographie standard du thorax avait objectivé un syndrome interstitiel diffus et bilatéral chez deux patients, les deux autres cas, l’atteinte interstitielle était localisée. Tous nos patients avaient un syndrome inflammatoire au plan biologique, ainsi qu’une hypoxémie sévère chez deux cas. Les patients ont bénéficié d’une oxygénothérapie et une antibiothérapie. Une cure courte de corticothérapie était indiquée pour 2 patients. La durée moyenne de l’hospitalisation était de 21jours. L’évolution clinique et radiologique était favorable sans séquelles radiologiques et fonctionnelles.

Conclusion

Les pneumopathies par inhalation d’hydrocarbures constituent une entité rare d’accident domestique, chez l’enfant; elles constituent une urgence médicale, nécessitant parfois l’hospitalisation en unité de soins intensifs, d’où la nécessité de sensibiliser les parents des dangers de ces accidents, les différentes modalités thérapeutiques restent toujours non codifiées [2].

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