Asthme aux acariens : profil clinique, fonctionnel et évolutif - 05/01/20
Résumé |
Introduction |
La prévalence des allergènes respiratoires est en augmentation à travers le monde, particulièrement les acariens, qui sont les plus incriminés dans l’asthme et la rhinite allergique.
Méthodes |
Nous avons analysé tous les dossiers des patients asthmatiques ayant bénéficié de Prick-Test entre janvier 2012 et juillet 2019. Le but de notre étude est de dresser le profil clinique, fonctionnel évolutif et thérapeutique de l’asthme allergique aux acariens.
Résultats |
Il s’agit de 411 patients, dont la moyenne d’âge était de 36 ans avec des extrêmes allant de 14 à 67 ans. Une prédominance féminine était notée dans 68 % des cas. Une rhinite associée à l’asthme était notée chez 81,3 % des malades et un terrain atopique familial retrouvé dans 77 %. À la spirométrie, un trouble ventilatoire obstructif était observé dans 47 % des cas. L’asthme était intermittent dans 41 % des cas, persistant léger dans 28,5 %, persistant modéré dans 15,5 % et persistant sévère dans 15 % des cas. La sensibilisation cutanée aux acariens était retrouvée dans 85 % des cas, représentée par les Dermatophagoïdes pteronyssinus (DP) dans 88 % des cas, D. farinae dans 80 %, et le Blomia tropicalis dans 74 % des cas. Une polysensibilisation était notée dans 32 % des cas. L’asthme était contrôlé dans 69 % des cas et non contrôlé dans 12 % des cas.
Conclusion |
L’asthme aux acariens est la forme clinique la plus fréquente. Il est, en général, peu sévère et les mesures d’éviction sont souvent efficaces.
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Vol 12 - N° 1
P. 78-79 - janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.