Profil de sévérité de la rhinite allergique - 05/01/20
Résumé |
Introduction |
La rhinite allergique constitue un véritable problème de santé publique en raison de sa prévalence et de ses conséquences sur la qualité de vie.
Méthodes |
Afin de préciser le profil de sévérité de cette affection au cours de la consultation d’allergologie du service des maladies respiratoires du CHU Ibn-Rochd de Casablanca entre 2006 et 2019, nous avons mené une étude sur 711 patients porteurs de rhinite allergique.
Résultats |
La moyenne d’âge était de 33,3 ans, avec une prédominance féminine de 66 % des cas. L’obésité était notée dans 22 % des cas et le reflux gastro-œsophagien dans 21 % des cas. L’atopie familiale était observée dans 65 % des cas. Une allergie alimentaire était associée dans 27 % des cas et médicamenteuse dans 16 % des cas. La rhinite était classée intermittente légère dans 32 %, persistante légère dans 19 %, intermittente modérée à sévère dans 15 % et persistante modérée à sévère dans 34 % des cas. La rhinite était associée à l’asthme chez 593 patients (83 %). Il s’agissait d’un asthme bien contrôlé dans 37 % des cas. La conjonctivite allergique était retrouvée chez 72 % des patients, la dermatite atopique dans 22 % des cas, et l’eczéma dans 16 % des cas. Les tests cutanés étaient positifs dans 76 % des cas (acariens dans 63 %, blatte dans 47 %, les phanères d’animaux dans 36 %, 5-graminés dans 14 %). Le traitement à base de corticothérapie nasale isolée était préconisé dans 19,5 % des cas et à base d’antihistaminique oral dans 16,5 %. L’association était prescrite dans 61 % des cas.
Conclusion |
De cette étude ressort la prévalence non négligeable de la rhinite allergique qui, plutôt modérée à sévère dans notre contexte, peut évoluer vers un asthme en l’absence de prise en charge correcte.
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Vol 12 - N° 1
P. 83-84 - janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.