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Hypertension pulmonaire des affections respiratoires chroniques - 10/05/11

Doi : 10.1016/S1877-1203(11)70031-3 
M. Canuet a, , A. Chaouat b
a Département de Pneumologie, Nouvel Hôpital civil, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, France 
b Service des Maladies Respiratoires et Réanimation Respiratoire, Hôpital de Brabois, CHU de Nancy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’hypertension pulmonaire des affections respiratoires chroniques est définie par une élévation de la pression artérielle pulmonaire moyenne de repos à plus de 25mmHg. Elle est la plus fréquente des hypertensions pulmonaires précapillaires, du fait de la très importante prévalence de la bronchopneumopathie chronique obstructive. C’est une hypertension pulmonaire due principalement à l’hypoxie alvéolaire qui produit un remodelage vasculaire pulmonaire distal et par conséquent une augmentation de la résistance vasculaire pulmonaire. Elle n’a pas la gravité de l’hypertension artérielle pulmonaire idiopathique. La pression artérielle pulmonaire moyenne est habituellement modérément élevée lorsque les patients sont vus au cours d’une période stable de la maladie mais peu s’élever de manière importante au cours de l’effort ou lors d’épisodes de décompensation respiratoire. Il existe néanmoins des formes d’hypertension pulmonaire sévère dites, dans certaines circonstances « disproportionnées ». La conséquence de l’hypertension pulmonaire des affections respiratoires est une élévation de la post-charge du ventricule droit qui peut favoriser le développement d’une insuffisance cardiaque droite constituant alors un facteur de mauvais pronostique. Les symptômes cliniques de l’hypertension pulmonaire sont en général au second plan par rapport à ceux de l’affection causale et le diagnostic non invasif est basé sur l’écho-Doppler cardiaque. Le traitement le plus adapté actuellement est celui de l’insuffisance respiratoire soit l’oxygénothérapie de longue durée (pendant plus de 16–18h/24h) et/ou une ventilation mécanique au long cours.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Pulmonary hypertension caused by chronic respiratory disease is defined as an increase in mean resting pulmonary artery pressure to more than 25mm Hg. It is the commonest form of precapillary pulmonary hypertension owing to the high prevalence of chronic obstructive pulmonary disease. It is caused primarily by alveolar hypoxia which induces distal pulmonary vasculature remodelling and, by extension, an increase in pulmonary vascular resistance. It is not as serious as idiopathic pulmonary arterial hypertension. Mean pulmonary artery pressure is usually moderately elevated when patients are seen during a stable phase of the disease, but may rise steeply during exercise or periods of respiratory decompensation. However, severe forms of pulmonary hypertension also exist which, in certain cases, are referred to as “disproportionate”. Pulmonary hypertension caused by respiratory disease results in elevated right ventricle afterload potentially leading to right ventricle failure which is a poor prognostic factor. The clinical symptoms of pulmonary hypertension are generally secondary to those of the underlying disorder and the condition can be diagnosed non-invasively using Doppler echocardiography. At the present time, treatment is the same as for respiratory failure, consisting of long term oxygen therapy (for more than 16–18hrs/24hrs) and/or long term mechanical ventilation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Hypertension pulmonaire, Insuffisance cardiaque droite, BPCO, Insuffisance respiratoire chronique

Keywords : Pulmonary hypertension, Right ventricle failure, COPD, Chronic respiratory failure


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Vol 3 - N° S2

P. S36-S41 - mars 2011 Retour au numéro
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