Transplantation pulmonaire en Super Urgence : déterminants de la mortalité - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
La transplantation pulmonaire en Super Urgence (SU) a été mise en place en France en 2007. Dans l’expérience de l’hôpital Foch, elle a permis une réduction importante de la mortalité sur liste d’attente, avec une survie comparable aux patients inscrits sur liste standard. Nous avons cherché à étudier la mortalité des patients greffés en SU dans différents sous-groupes, et les déterminants de cette mortalité.
Méthodes |
Nous avons étudié de manière rétrospective la cohorte des 201 patients transplantés à l’hôpital Foch du 1er juillet 2007 au 31 mai 2012, en SU (37 patients) ou non.
Résultats |
L’étude de la survie des patients avec un recul d’au moins 2ans révèle une différence significative en défaveur des patients opérés en SU dans le sous-groupe des patients atteints de mucoviscidose (p=0,0255) et celui des patients vivants à 6 mois de la greffe (p=0,0283). Au sein de cette dernière population, la survie sans dysfonction chronique du greffon (CLAD) était significativement moindre chez les patients du groupe SU (p=0,0083). Parmi les patients transplantés en SU vivants à 6 mois, le rapport PaO2/FiO2 médian du donneur était plus faible chez les patients décédés par la suite (337 [304-358] versus 406 [349–457] dans le groupe des patients vivants, p=0,0496), et le CLAD y était plus fréquent (6 sur 7 patients décédés par la suite (85,7 %) versus 6 sur 23 patients vivants à la fin su suivi (26 %), p=0,0086).
Conclusion |
La transplantation en SU présente des résultats satisfaisants en termes de survie et de réduction de la mortalité sur liste d’attente, malgré une survenue plus précoce de CLAD responsable d’une surmortalité à long terme.
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Vol 32 - N° S
P. A16 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.