CO 23 : Hyperpigmentations du visage sur peaux mates et foncées - 28/05/16
Résumé |
Les phototypes varient de III à VI dans les pays africains. Le risque de pigmentations post-inflammatoires est important sur peau foncée, entrainant des dyschromies persistantes et affichantes. L’acné chez la femme africaine est caractérisée par les séquelles pigmentaires. Elles sont présentes dans 90% à 100% des cas que ce soit en France ou en Afrique Subsaharienne. C’est sur l’importance de cette dyschromie qu’est jugée la gravité de l’acné. Les pathologies pigmentaires du visage sur peau noire sont fréquentes et multiples : mélasma, pigmentation périorbitaire, dermatosis papulosa nigra....L’exposition solaire quotidienne est importante dans la pathogénie et contribue à l’aggravation de ces hyperpigmentations. La photoprotection permet la prévention et participe à la correction de ces hyperchromies ; elle doit être utilisée chez les sujets à peau naturellement pigmentée en dépit des réticences voire des incompréhensions. Chez la femme acnéique, un traitement topique contenant des actifs anti-inflammatoires (niacinamide et procerad) a montré une efficacité vis-à-vis de la pigmentation post-inflammatoire chez des sujets à peau foncée. En complément, l’utilisation quotidienne d’un photoprotecteur permet une amélioration plus rapide des pigmentations post inflammatoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : hyperpigmentation, pigmentation post inflammatoire, mélasma, acné, photoprotection
Plan
Vol 143 - N° 4S1
P. S28 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?